الجمعة 11 تشرين1/أكتوير 2024
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 « L’Appel de Tanger » pour une action solidaire et forte en faveur du climat

 

 

 ''Le changement climatique constitue l'une des plus graves menaces pour l'Humanité dans son ensemble. Le Maroc et la France sont gravement préoccupés par ses impacts négatifs croissants sur l'environnement, sur le développement économique et social, ainsi que sur la paix et la sécurité internationale. 

A la veille de la 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris à la fin de l'année 2015 et dans la perspective de la 22ème Conférence des parties, que le Maroc se propose d'accueillir en 2016 à Marrakech, nous lançons un appel à la communauté internationale pour amplifier la lutte contre le dérèglement climatique. 

L'urgence requiert de notre part une action solidaire et forte en faveur du climat. Il nous faut agir vite, bien et collectivement. Les décisions que nous prendrons au plan international doivent aller de pair avec les initiatives tangibles et rapides sur le terrain. 

Alors que la communauté internationale s'apprête à adopter en septembre dans le cadre des Nations Unies des objectifs du développement durable, il est impératif de saisir les occasions des conférences de Paris et de Marrakech pour accélérer la transition vers une 'économie mondiale verte'', conciliant les aspirations légitimes au développement avec les impératifs de durabilité des ressources et de réduction des risques environnementaux. 

La bataille contre le dérèglement climatique est une bataille pour le développement. Elle peut et doit être intégrée dans les politiques nations de développement durable, que ce soit sous l'angle de la sécurité alimentaire, de l'accès aux énergies renouvelables ou de la lutte contre la précarité. 

Le clivage Nord-Sud n'est pas une fatalité. La lutte contre le dérèglement climatique peut être un combat commun si elle est appréhendée sous le sceau de la responsabilité commune, mais différenciée de la solidarité et de l'engagement de tous à agir. 

Le Maroc et la France sont engagés à n'épargner aucun effort pour œuvrer en faveur de l'adoption lors de la Conférence de Paris d'un accord universel, global, durable, équilibré et juridiquement contraignant, s'appuyant sur les objectifs et les principes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et permettant de limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés Celsius et de parvenir à une économie décarbonée. Au regard de cet objectif, un rehaussement régulier de nos efforts nationaux et de notre effort collectif est nécessaire. La Conférence de Marrakech constituera une étape importante dans ce sens. Cet effort de long terme passe par la publication par tous les pays de contributions nationales d'ici la Conférence de Paris et par l'élaboration de plans nationaux de développement sobres en carbone et d'adaptation à long terme. 

Une grande attention doit être portée aux pays en développement, y compris les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires en développement, qui sont les plus vulnérables face au dérèglement climatique. Il conviendrait d'accorder la même importance à l'adaptation aux impacts du changement climatique et à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. L'efficacité et le niveau d'ambition de l'action menée par les pays en développement contre le changement climatique sera d'autant plus forte que des moyens complémentaires, conséquents et stables seront mobilisés en leur faveur. 

Nous appelons les pays développés à préciser le soutien financier qu'ils apportent déjà et apporteront dans les prochaines années afin d'atteindre l'objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an à compter de 2020, de sources publiques et privées, en faveur d'actions de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. 

Les institutions financières internationales, régionales et nationales devront être davantage encouragées à favoriser le financement des projets ayant un bénéfice pour le climat et à intégrer la prise en compte des risques climatiques dans leurs décisions. 

Nous encourageons un renforcement des partenariats internationaux de recherche et développement et de transfert de technologies, ainsi que des programmes de renforcement de capacités, afin d'accélérer la diffusion dans les pays en développement des technologies propres. 

Pour être crédibles, les engagements qui seront pris par les Parties au plan international devront s'appuyer sur des actions volontaristes à l'échelle mondiale et locale. A cet égard, une mobilisation encore plus forte des autorités locales, des entreprises, des organisations non gouvernementales et des individus et un complément indispensable à l'action des Etats. 

Une mobilisation durable et efficace contre le changement climatique implique un meilleur accès à l'éducation et à l'information en matière d'environnement. Plus grande est la connaissance des problématiques environnementales, meilleure est la compréhension des enjeux qui leur sont liés et plus entreprenante est l'action contre le dérèglement climatique. 

Conjugué à l'accroissement démographique, le dérèglement climatique exerce une pression grandissante sur les écosystèmes déjà vulnérables et des agricultures déjà fragiles en Afrique. Un appui additionnel et rapide est indispensable pour accompagner les pays africains dans leurs efforts de développement durable. Le Maroc et la France sont pleinement engagés dans ce sens et prêts à renforcer encore leur soutien, y compris dans le cadre de la coopération triangulaire. 

Convaincus que les conférences de Paris et de Marrakech doivent être des étapes complémentaires au service de l'avancement de la lutte contre le changement climatique, nous sommes convenus de travailler, main dans la main, pour la réussite de ces deux rendez-vous, dans l'esprit de coopération, de solidarité et d'excellence qui a toujours marqué le Partenariat d'exception entre le Royaume du Maroc et la République Française''.

 

Source : MAP

 

SM le Roi et le Chef de l’Etat français visitent le complexe portuaire Tanger-Med

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président français, SEM. François Hollande, ont visité dimanche à la province d’Al Fahs Anjra le complexe portuaire Tanger-Med, une plate-forme valorisant la vocation du Royaume du Maroc en tant que pôle d’échanges entre l’Europe et l’Afrique, la Méditerranée et l’Atlantique.

La construction de Tanger Med, lancée en 2001, illustre l’effort du Maroc pour moderniser rapidement ses infrastructures et désenclaver le nord du pays. Le projet Tanger Med dans son ensemble est un port d’éclatement pour les porte-conteneurs 4 opérant sur la route maritime du « tour du monde ». Il relie le Maroc, non seulement à l’Europe, mais aussi aux grands réseaux mondiaux, au carrefour de la ligne sud-nord vers l’Europe et de la ligne est-ouest vers Gibraltar et l’Atlantique.

Le complexe portuaire de Tanger Med regroupe :

  • le port Tanger Med I qui comprend deux terminaux à conteneurs, un terminal ferroviaire, un terminal hydrocarbures, un terminal marchandises diverses et un terminal véhicules,
  • le port Tanger Med II, qui comprendra deux terminaux à conteneurs,
  • le port Tanger Med Passagers, qui comprend les zones d’accès et d’inspections frontalières, les quais d’embarquements passagers et TIR (transport international routier), les zones de régulations, et la gare maritime,
  • la zone franche logistique (Medhub),
  • le centre d’affaires « Tanger Med Port Center » (TMPC), conçu par l’architecte Jean Nouvel.

 Le port Tanger Med est le 5ème port méditerranéen et le 3ème port d'Afrique (après Port Said en Egypte et Durban en Afrique du Sud). Le Maroc a été également classé à la 16ème place en 2014 en termes de connectivité maritime par la CNUCED (organe des Nations Unies chargé du commerce international) alors qu’il n’occupait que la 84ème place avant la mise en exploitation du port de Tanger Med.

 

Source : MAP

 

 

Lancement par les deux Chefs d’Etat des travaux du chantier de l’Institut de Formation professionnelle aux Métiers des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (IFMÉREÉ).

 

 

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de l’Etat Français, SEM. François Hollande, ont procédé, dimanche à la Commune urbaine ''Gueznaya'' (Préfecture de Tanger-Assilah), au lancement des travaux de construction de l’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE).

Le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du Maroc qui prévoit de faire passer la part des énergies renouvelables dans la production électrique de 19% en 2010 à 42% en 2020. Les investissements consentis, notamment dans le solaire et l’éolien, témoignent de la volonté du Royaume du Maroc d’entamer sa transition énergétique. S’en suivent des besoins importants de formation professionnelle afin de répondre aux compétences recherchées par les entreprises du secteur et améliorer l’employabilité des candidats aux 50.000 emplois estimés d’ici à 2020. Dans cette optique, le ministère de l’éducation et de la formation professionnelle (MENFP) a prévu la mise en place de trois Instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE) à Oujda, Ouarzazate et Tanger. En réponse aux besoins anticipés par les professionnels du secteur, les instituts formeront des techniciens dans six spécialités : exploitation et maintenance d’éoliennes, installation et maintenance du matériel solaire thermique et photovoltaïque, maintenance et exploitation de l’électricité solaire thermodynamique (CSP), efficacité énergétique, exploitation du gisement du biogaz, valorisation du biogaz.

 

Source : MAP

   

SM le Roi et le Président français inaugurent à Tanger l’atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse

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SM le Roi, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, et le Président de la République française, SEM. François Hollande, ont procédé, samedi au quartier M’Ghogha à Tanger, à l'inauguration de l’atelier de maintenance des Trains à Grande Vitesse, un projet structurant favorisant le transfert de technologies et de savoir-faire entre les deux pays, réalisé pour un investissement global de 640 millions de DH.

L’atelier de maintenance est conçu et réalisé par AREP (filiale de la SNCF) pour le compte de l’ONCF (Office National des Chemins de Fer marocains). En mai 2015, a été créée la « Société marocaine de maintenance des rames à grande vitesse », dédiée à la maintenance des rames à grande vitesse (RGV) et détenue par l’ONCF à 60% et par la SNCF à 40%. Un contrat de maintenance lie cette société et l'ONCF pour une durée de 15 ans. Un contrat de prestations liera cette société à la SNCF pour 15 ans. La réparation des pièces et l’assistance technique ont été confiées à la SNCF. Masteris (SNCF) et Alstom seront sous-traitants pour les pièces détachées.

 

Source : MAP

 

 

Devant SM le Roi et Président Français, Signature d'un accord bilatéral portant sur la formation de 50 imams français au Maroc

 

 

En présence des deux Chefs d’Etat, La Signature de l’accord sur la formation des imams par M. Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et par M. Ahmed TOUFIQ, Ministre des Habous et des Affaires islamiques. L’accord prévoit la formation de 50 imams par an vise à contribuer à l’émergence d’un islam d’ouverture et de tolérance en France. Pour l’heure, le Royaume forme déjà de nombreux cadres religieux pour les mosquées de Guinée, de Côte d’Ivoire et du Mali, à l’Institut Mohammed VI inauguré en Mars dernier, où la formation est déjà dispensée à plusieurs étudiants français.

 

Source : MAP

   

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