Mardi, 07 Juillet 2020 11:07
Les travaux de la corniche sont intégrés à ceux du port, qui, depuis 2014,
a complètement changé de visage avec une marina digne de ce nom et un quai à croisière
Les travaux avancent à grands pas au niveau de la corniche de Tanger. Cette fois, ils concernent la place Al Massira Al Khadra et ses environs, à proximité immédiate du port de Tanger. La place a été réaménagée avec grand luxe, ainsi que les environs immédiats qui ont été plantés avec du gazon. Le prolongement de l'avenue Mohammed VI qui s'étend jusqu'à l'entrée du port et la mosquée Lalla Abla a connu lui aussi un traitement de choix avec la plantation de palmiers et le réaménagement des trottoirs. D'autres travaux concernent la façade de l'immeuble Renschhausen, l'une des figures iconiques de la ville de Tanger qui a eu droit à une profonde remise à neuf.
Les travaux ont permis de doter la ville d'une corniche, un centre d'animation diurne et nocturne à la hauteur des capitales de l'Europe du Sud comme Malaga |
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La place Al Massira Al Khadra a été complètement revue avec une nouvelle architecture plus aérée sur un seul plan pour en exploiter tout le potentiel |
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Le prolongement du boulevard Mohammed VI a permis de connecter de manière harmonieuse la corniche avec le port tout en dotant Tanger d'une avenue de stature internationale qui marque l'esprit des visiteurs dès leur arrivée |
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Les travaux continuent aussi du côté de la Marina avec le lancement des premières constructions de la partie résidentielle qui prévoit un centre commercial et plusieurs unités hôtelières |
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Des espaces verts à perte de vue pour la corniche pour reconvertir ces terrains autrefois repaires de vagabonds et des candidats à l'émigration clandestine |
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L'immeuble Renschhausen, l'iconique bâtisse du front de mer de Tanger, a eu droit lui aussi à un généreux coup de peinture, fidèle aux couleurs d'origine |
Mardi, 07 Juillet 2020 11:00
La période de confinement n'a pas signifié chômage forcé pour tout le monde. A Tanger, plusieurs grands projets ont continué leur activité, certains profitant même de l'accalmie due à l'état d'urgence sanitaire. L'un des plus attendus est le Palais des arts et de la culture. Implanté en pleine baie avec une vue sur la Plage et la mer, le palais a vu ses travaux terminés lors des dernières semaines, selon l'Agence de promotion et de développement du nord, APDN, en sa qualité de maître d'ouvrage du projet.
La bâtisse s'impose comme un véritable bijou en matière d'architecture et de fonctionnalité. Le palais des arts permettra de doter la ville, et l'ensemble de la région par la même occasion, d'un véritable théâtre permettant d'accueillir jusqu'à 1.400 personnes. Il dispose en plus, de deux salles de spectacle de 200 places chacune, d'ateliers créatifs pour enfants et adultes et de studios d'enregistrement visant à répondre aux besoins des professionnels et de jeunes talents de la région. Le budget total du projet a atteint les 260 millions de DH, selon l'APDN et il est prévu qu'il soit inauguré dès que les conditions sanitaires le permettent.
Autre projet à avoir été finalisé est la trémie de Gzenaya, entrée en service il y a quelques semaines. Avec 55 millions de DH, il s'agit d'un des plus importants ouvrages d'art de la voirie de Tanger qui sanctionne l'accès de la ville et sa liaison avec son poumon économique qu'est la TFZ et la zone industrielle de Gzenaya.
Parmi les chantiers arrivés à terme, l'aménagement de la place Al Massira Al Khadra. Elle se situe à l'entrée du port de Tanger en face de l'ancienne gare ferroviaire. Elle jouit actuellement d'une importante cure de jouvence qui devra en faire le nouveau visage de Tanger.
Les travaux du Palais des arts de Tanger arrivent à leur fin dotant la ville
d'un écrin de luxe pour le développement culturel de la ville
Son aménagement est accompagné de la mise en valeur des terrains et des espaces avec l'aménagement du dernier tronçon de l'avenue Mohammed VI jusqu'au rond-point donnant accès au port et à la mosquée Lalla Abla, inaugurée en juillet 2018.
Les travaux qui approchent de leur fin permettront de changer de manière radicale l'image de la ville et d'en faire une véritable métropole capable de concurrencer les villes européennes du nord de la Méditerranée.
D'autres projets ont accéléré leur cadence. C'est le cas du marché de gros et des abattoirs, avec un investissement commun de près de 220 millions de DH. Leur niveau de réalisation dépasse les 70% et tout laisse présager qu'ils seront prêts à entrer en service à la fin de l'année.