Energies renouvelables: le financement du parc éolien Khalladi à Tanger est bouclé
Le Maroc poursuit sa transition énergétique. Alors que la COP21 (la conférence mondiale sur le climat) vient de s’ouvrir à Paris, le groupe saoudien ACWA Power annonce avoir bouclé le financement de son premier projet en production privée d'électricité en énergie éolienne au Maroc.
Dans le détail, ce financement porte sur le développement, la construction, la propriété et l'exploitation du parc éolien Khalladi, d’une capacité de 120 MW, situé à une trentaine de kilomètres de Tanger, et développé par l’équipementier Vestas. Le parc Khalladi devrait entrer en service au dernier trimestre de 2016, indique le groupe Acwa sur son site Internet.
Le financement a été organisé sur la base d'une dette long terme du projet avec notamment l'apport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en collaboration avec le Fonds pour les technologies propres (Clean Technology Fund - CTF) et la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE). Le coût global du projet d’élève à 1,6 milliard de dirhams, indique site de groupe saoudien sur son site.
Le projet Khalladi sera le premier projet en énergies renouvelables financé par la BERD au Maroc et basé uniquement sur un financement contractuel en dehors de toute subvention. Il s’agit aussi du premier projet développé par ACWA Power dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, qui permet aux producteurs privés d'électricité d'approvisionner en direct des clients connectés au réseau haute tension notamment des industriels.
Le Maroc, qui devrait accueillir la COP22, vise à atteindre 42% de la capacité installée en énergies renouvelables d'ici 2020, dans le cadre d’un ambitieux plan de développement des énergies.
Source : Huffington post, le 01/12/2015
Sur les 179 abattoirs que compte le Maroc, un seul est conforme aux normes de l’ONSSA. Tout le reste est vétuste, insalubre et inadapté à l’environnement urbain.
Un seul abattoir sur les 179 unités dont dispose le Maroc est conforme aux normes définies par l’Office national de sécurité sanitaire de produits alimentaires (ONSSA), l’organisme en charge de contrôle et d’agrément des abattoirs. Il s’agit d’un abattoir à Al Hoceima qui vient d’obtenir un agrément en début d’année pour l’abattage, nous apprend le quotidien “Al Ahdath Al Maghribia” dans son numéro du mardi 24 novembre.
Le reste des abattoirs municipaux est considéré comme vétuste et ne répond ni aux critères ni aux normes hygiéniques et sanitaires figurant dans les cahiers des charges, nous révèle la publication.
Quel est le degré d’hygiène des viandes abattues? Quels sont les dangers que représente l’abattage insalubre sur la santé humaine ? s’interroge le journal arabophone qui précise qu’entre l’abattage et la préparation de la viande, il y a tout un processus qui doit être respecté. Mais la réalité est toute autre, constate “Al Ahdath Al Maghribia”.
Situations hygiéniques "lamentables"
Les abattoirs des collectivités urbaines se trouvent dans des situations hygiéniques "lamentables", au même titre que les abattages ruraux qui pullulent à travers tout le royaume, s’indigne le quotidien.
D’après l’ONSSA, cette situation constitue une entrave majeure au bon déroulement des opérations d’abattage et de contrôle sanitaire vétérinaire. Ainsi, les déficits relevés concernent le lieu d’implantation, les infrastructures, les équipements, le mode d’exploitation et de gestion, ainsi que le transport des viandes.
Cette situation résulte du manque de moyens financiers mobilisés par les communes pour l’entretien et la mise à niveau des abattoirs, relève l’Office, cité par la publication.
Pour le journal, la réforme de ce secteur est une urgence en raison du poids socioéconomique de la filière des viandes rouges. Et si rien n’est fait dans les plus brefs délais, c’est l’échec annoncé de la stratégie de développement de l’élevage.
C’est ainsi que l’ONSSA , en collaboration avec les services compétents, a élaboré un programme de mise à niveau des abattoirs dans toutes les régions du royaume pour les remettre en conformité avec les normes de qualité requise, fait savoir “Al Ahdath Al Maghribia”.
Source : Le360.ma