TGV Casablanca-Tanger
La région de Tanger-Tétouan accueillerait à horizon 2015, la première liaison à grande vitesse marocaine qui relierait les villes de Tanger et Casablanca. C'est en effet la liaison Casablanca-Tanger qui a été arrêtée comme première ligne à grande vitesse au Maroc dans le cadre du schéma directeur de la grande vitesse de l'ONCF qui prévoit la construction d'un réseau de 1500 km devant relier plusieurs grandes villes marocaines à l'horizon 2030.
En effet, le transport ferroviaire des voyageurs sur cet axe a progressé de manière significative et soutenue, soit environ 80% en l'espace de cinq ans (2007 par rapport à 2002). Ainsi, cette ligne reliant Casablanca à Tanger vise à faire face à l'évolution prévisible du trafic et mettre à la disposition des clients un produit plus compétitif (sécurité, qualité, rapidité, fréquence et régularité) en phase avec la dimension internationale du développement du rail. Elle vise également à libérer les capacités de la ligne existante, offrant la possibilité de fluidifier le trafic ferroviaire fret prévisible sur cette liaison en raison de la forte croissance attendue du trafic de conteneurs entre Casablanca et Tanger (effets d'entraînement du port de Tanger-Med).
Le projet de Train à grande vitesse (TGV), version marocaine, relierait les villes de Tanger et Casablanca en 2h 10mn à horizon 2015 au lieu de 4 h 10 mn aujourd'hui avec près de 10 millions de passagers qui sont attendus à terme générant des gains importants de coûts, de temps et de fluidité du trafic. Les trains seraient exploités à 320 km/h sous 25 kV entre Tanger et Kénitra, première section de 200 km du réseau marocain à très grande vitesse. Entre Kenitra et Casablanca, les rames rejoindraient le réseau conventionnel où elles circuleraient à 160 km/h ou à 220 km/h sous 3 kV, selon la vitesse d'exploitation prévue par le Maroc en 2015.
Les quatorze rames marocaines, dont la livraison est prévue en 2014, auraient une capacité de 533 voyageurs, chaque rame comprenant 8 voitures dont deux de première classe, une de restauration et cinq de seconde classe.
Programmes de développement urbain
La sauvegarde du patrimoine culturel, l'aménagement des routes, l'aménagement des équipements des espaces verts, la restructuration de la mobilité urbaine, la réhabilitation des quartiers insalubres... sont des actions qui s'inscrivent dans une vision intégrée de développement répondant aux exigences des investisseurs, des citoyens.
Basée sur une démarche participative des acteurs du développement, l'APDN a élaboré un programme de développement urbanistique ayant pour objectif de :
- améliorer la qualité de vie des citoyens
- rehausser l'image urbanistique de la ville
- accélérer le processus de développement
- renforcer les infrastructures de base
La poursuite des actions structurantes dans le cadre des Programmes de Développement Urbain (PDU) et la mise à niveau des petits centres mobiliserait pour près de 6,189 MMDHS sur la période 2011-2013.